Des semaines peut-être des mois que l'avocat ne parvient pas à se concentrer pleinement sur son travail. Pourtant, sa rencontre avec le vampire remonte à bien plus longtemps. Néanmoins, cette attraction forte, intense, se fit de plus en plus présente, pesante pour l'humain qui a grandi dans l'univers de la magie, des règles et de certaines conventions. Eren se refusait à s'écouter lui-même. Essayant avec rage de mettre de côté les étranges émotions qui s'imposent à lui. Un vampire !. Est-il tombé sur la tête ou pire, fut il envouté ?. Des questions se bousculent et il ne parvenait pas à y trouver de réponses. Tout ce qu'il constate c'est que lorsqu'il n'est pas là, il s'inquiète pour lui. Craignant d'apprendre le pire le concernant. Cependant, il redoute de le voir débarquer car il sait que pour maintenir la distance avec lui, il se montre imbuvable, désagréable.

Dans son cabinet, il fait quelques pas, un verre à la main. Stupide idée que de croire que l'alcool lui donnera du courage pour l'affronter s'il se décide à pointer le bout de son nez. La grande fenêtre de son bureau est ouverte. La nuit est tombée depuis un moment sur Mystic Falls. Autant dire que laisser celle-ci ouverte est une invitation pour la créature nocturne. L'avocat a autant envie de le voir ramener ses petites fesses rondes ici que de ne pas le voir. Il avale quelques gorgées sans vraiment savoir pourquoi. Passer son agacement, l'énervement ou l'inquiétude d'être dans l'ignorance. Avait-il rencontré plus fort que lui ?. Avait-il affronté quelque chose qui le dépassait et le vampire se trouvait peut-être blessé dans un coin humide de la forêt. Quand il entendit ce bruit au niveau de la fenêtre à laquelle il tourne le dos, il eut un rictus qu'il ne peut qu'associer à un soulagement. Se tournant, le vampire se tient là, dans l'encadrement de la fenêtre. Ce regard qui le fixe. Il se demande si le suceur de sang ne le prend pas pour un simple morceau de viande fraiche. Alors pourquoi lui, le voit il incroyablement beau. « Où étais tu ?. » Lui demande sèchement le sorcier qui lui a pourtant quasiment ordonné de ne plus foutre les pieds ici. Dans un sens, il apprécie que le vampire puisse ne pas l'écouter quand il dit des conneries. Possible que Soren puisse lui aussi être poussé par cet étrange besoin de le voir. Il pose son verre sur l'coin d'un meuble. Se montrant détaché alors que sa question trahissait bien plus qu'il n'aurait voulu l'admettre. « Qu'est-ce que tu veux ?. » Lui demande tout aussi rapidement le sorcier comme pour noyer le poisson. Après tout, si le vampire vient à lui, il est en droit de se poser la question. Pourtant, c'est bien du soulagement qu'il éprouve en le sachant là, dans son bureau et de le voir faire quelques pas pour se rapprocher de lui. Pourquoi ? pourquoi le trouvait il aussi séduisant ce suceur de sang, ce tueur. Une abomination pour la nature qu'il représente.

Ta boutique était toujours relativement calme, tu avais peu de ventes par jours mais les prix exorbitants de tes produits rentabilisaient l’affaire et bien plus. Cette journée était un peu maussade pour toi. Tu n’avais vu personne aujourd’hui, peut-être que les grosses fortunes n’étaient pas encore revenues de vacances, peu t’importait. Tu avais pu passer une journée calme, mais ennuyante. Cet t’ennui t’avait clairement agacé et t’avais réfléchi toute la journée. Réfléchir à quoi ? Non pas à quoi, à qui. Tu ne faisais que de penser à lui, à ce sorcier qui s’en prenait à toi dès que tu étais en sa présence, ce sorcier qui t’obsède, auquel tu te fais des soucis dès qu’il n’est pas là.
Toute la journée, tu n’avais pas pu t’en empêcher. Que fait-il ? Avec qui est-il ? Est-ce qu’il va bien ? Tu mourrais d’envie d’aller le voir, même simplement l’espionner, juste pour t’assurer que ça allait. C’était plus fort que toi. Parfois tu venais à te demander s’il ne t’avait pas jeté un sort. Un sorcier aurait clairement pu le faire, ils savent que les vampires sont relativement faibles face à la magie.

La nuit commençait à tomber que tu t’apprêtais à fermer la boutique. Mais avant cela tu n’attendais qu’une seule chose, une livraison. Dans toutes tes propriétés à travers le monde, tu avais des employés, des serviteurs presque, certains étaient des vampires, des sorciers, ou de simples humains pleinement au courant de qui tu étais. Ce soir tu devais recevoir une boîte remplie de poche de sang humain que tu allais pouvoir stocker dans ta boutique. Mais la livraison n’arrivait pas et la nuit était tombée. « Mais bordel, qu’est-ce qu’ils foutent, je n’ai pas que ça à faire ! » Tu commençais réellement à t’énerver et tu n’avais qu’une chose en tête : voir Eren MacAllister. « Tant pis, ils auront une correction demain, je ne peux plus attendre. » Rideau fermé, porte verrouillée, tu partais en direction du cabinet d’avocat du beau sicilien.  

Arrivé en bas, tu percevais sa fenêtre ouverte. Sans demander aucune permission, sans l’appeler, tu sautas à son rebord. Tu le voyais alors, dos à la fenêtre, sa carrure sculptée, ses fesses moulées, tu en bavais presque. Eren se tourna alors et presque froidement me demandait où j’étais. Tu étais soulagé qu’il aille bien, qu’il était seul, tu pouvais l’avoir rien que pour toi. Mais bien sûr qu’à peine arrivé l’ambiance entre vous devint instinctivement électrique. « J’étais à ma boutique, encore. Si tu t’y intéressais tu aurais pu m’envoyer un message. » Dis-tu sur le même ton que l’avocat.
Tu commençais à t’asseoir sur le rebord de la fenêtre, le voyant poser son verre, que chaque mouvement de son corps te rendait complètement dingue, tu te sentais relativement soulagé.

« Tu crois vraiment que je vais t’écouter quand tu me dis de pas venir ? Tu n’as pas d’ordre à me donner, si je veux venir, je viens. » En réalité oui tu ne voulais pas écouter cet ordre-ci, mais au fond de toi tu n’attendais que ça, qu’il te donne des ordres. Quand il s’agissait de lui, tu ne voulais pas écouter lorsqu’il te disait de t’éloigner, ne plus revenir. C’était plus fort que toi, vous étiez comme deux aimants qui, même à l’autre bout de la ville, cherchait à se réunir. Tu descendis de ta fenêtre et tu te dirigeais doucement vers le beau brun.
« Et toi que faisais-tu ? »

A peine le vit-il à la fenêtre de son cabinet que le grand brun aux larges épaules se montra sec. Dualité de ses propres sentiments à son égard puisque l'avocat qui a interdit à ce vampire de remettre les pieds en ce lieu ne pouvait s'empêcher de lui demander où il était. Pourquoi fallait-il qu'il s'inquiète pour lui à ce point ?. Rien, le Sicilien ne veut pas se l'admettre. Est-ce à cause de tout ce qu'on avait pu lui apprendre dans sa jeunesse ?. C'est possible. Un vampire et un sorcier ! une hérésie. Il devrait le voir comme une aberration, une abomination de la nature et pourtant, il n'y parvient pas. Depuis sa rencontre avec lui. Son visage habite son esprit. Son corps ses pensées et ce foutu désir de le mettre nu pour pouvoir contempler sa beauté sombre. La tension se fit presque immédiate même si l'avocat ne démontre pas son soulagement de le voir et qu'il puisse lui désobéir. La remarque de celui qui ressemble à un jeune ne se fit pas attendre. Reproche à peine dissimulé pour faire comprendre à celui qui vient de poser son verre sur un coin de meuble qu'il ne s'intéresse pas à ce qu'il fait. Eren sait !. Il sait que s'il s'implique plus dans la vie du vampire, il en attendra plus de lui et il ne parviendra plus à contenir ce qu'il éprouve pour celui-ci. Néanmoins, il apprécie de savoir que Soren attendait un geste de sa part. Au moins, l'avocat sait que ce qu'il ressent est réciproque. Toutefois, il fit rouler ses yeux sombres tout en soupirant. Essayant de lui faire croire que sa demande est absurde. Il lui demandait de ne plus venir dans son cabinet. De ne plus l'approcher et Soren lui reprochait indirectement de ne pas s'intéresser à lui. « Et, te donner plus d'importance. » Crache le Sicilien pour masquer le fait qu'il en crève d'envie.

Dans un pas, il vient se mettre devant le vampire qui a quitté la fenêtre pour se trouver dans la pièce. Eren devrait lui dire qu'il espérait qu'il ne l'écoute pas. Qu'il comptait sur le caractère de ce dernier pour n'en faire qu'à sa tête et pointer son joli minois jusqu'ici. Face à lui, le grand brun laisse son regard glisser sur son visage. L'avocat a appris à rester impassible, imperturbable. Un moyen précieux, un apprentissage long mais qui lui permettait de gagner durant ses affaires judiciaires. Un avocat ne doit pas se laisser porter par ses émotions et ne pas faire preuve d'empathie s'il espère la victoire. Cependant, avec lui, tout est tellement différent et terriblement plus compliqué. « Tu as la langue trop bien pendue. » Dit-il en essayant de faire passer sa remarque pour un désappointement formel. Pourtant, il sait que le vampire peut le démasquer car depuis qu'il est là, devant lui, ses propres battements de cœur son différent et il ne peut rien y faire pour les calmer. De plus, le sorcier fut rassuré de le voir. Le savoir là fait disparaitre toute forme d'inquiétude. Toutes ses questions viennent de s'envoler. Soren est toujours debout même si Eren aimerait dire que le vampire est vivant. Chose toute aussi absurde que de voir un sorcier tenir et s'attacher à un suceur de sang. « J'ai encore le droit de recevoir qui je veux chez moi. » Se rend il compte le Sicilien qu'il vient de passer le bout de sa langue sur sa lèvre inférieure tout en soutenant le regard du vampire qui venait de lui demander ce que lui était entrain de faire. il aurait pu s'emporter. Lui rétorquer que ça ne le regardait en rien et tout faire pour le foutre dehors. Au lieu de ça, l'avocat se calme. Profitant de sa présence ainsi que de son soulagement de le savoir là. « Je dois boucler un dossier avant de rentrer. » Un appartement qu'il occupe non loin de là et que Soren connait déjà fort bien. Le brun lui tourne le dos pour aller récupérer son verre. Il ne devrait pas s'exposer de la sorte mais il sait que le vampire ne lui fera rien. De dos. L'humain vient à dire : « Je suis soulagé de voir que tu vas bien. » A peine cette phrase dite qu'il avale une grande gorgée d'alcool comme pour se rincer la bouche tant ce qu'il venait de lui dire lui semblait être trop intime. « Faut qu'on arrête ça Soren. Tu ne peux pas débarder comme ça dès que ça te chante. » Le sorcier n'en pense pas un mot. S'il le pouvait il le séquestrerait pour l'avoir toujours là, près de lui. Pourtant, il le sait mieux que personne. Ils sont deux de univers différents. « Si, tu veux quelque chose, sert toi. Tu sais où ce trouve le mini-bar. » Sa voix est grave. L'homme fait quelques pas en espérant que le vampire aux traits si jeunes puissent s'approcher de lui et accepter de partager un verre en sa compagnie.

Relation étrange, tu savais qu’elle était ambigüe de ton côté et tu te posais des questions à son propos. Mais lorsqu’il t’avait demandé où j’étais, tu compris qu’il y avait un petit quelque chose également de son côté, sans réellement savoir ce que c’était. Ce sorcier n’aimait pas les vampires et il te le faisait comprendre, mais étrange tu étais comme une exception tu le ressentais, plus qu’une exception même. Et pour toi... Qui était-il ? Tu ne pensais qu’à lui, tu rêvais même de lui, de son visage, ses yeux, ses lèvres posées sur les tiennes, son corps collé au tien... « Et pourquoi tu ne me donnerais pas plus d’importance ? Arrête de faire rouler tes yeux comme ça comme si tu t’en fichais. »
Tu n’attendais que ça, qu’il te donne plus d’importance, plus de temps, et tellement d’autres choses... « Tu crois que tu as de l’importance toi... » Chuchotais-tu dans ton coin, comme si tu ne voulais pas qu’il l’entende, qu’il entende ce mensonge.

Eren avança devant toi, proche de toi. Il te regardait, te dévisageait. Tu ne pouvais t’empêcher de faire de même, tu l’admirais, tu bavais devant sa beauté, son charisme... Il était tellement sexy. Mais bien entendu, dès qu’on était ensemble il ne pouvait s’empêcher de t’en foutre plein la tête. Il essayait de rester stoïque face à la proximité de vos corps, toi tu restais calme, détendu même. Bien sûr le petit pique d’Eren ne te touchait pas, tu voulais même en jouer. « Tu sais où tu la mets ma langue bien pendue hein. » Tu entendais. Des battements irréguliers, son cœur s’emballait. Depuis que le bel avocat était proche de toi, son cœur battait plus vite, il était moins régulier, comme perturbé.
« Tu as le droit de recevoir qui tu veux chez toi, tu as raison je ne peux pas t’en empêcher. » Tu commençais alors à te rapprocher de lui, mettant sa bouche près de son oreille pour lui chuchoter. « Mais il faudra payer les conséquences si tu fais certaines choses. » Tu reculas et lui fit un clin d’œil. Tu étais joueur aujourd’hui et son comportement agressif le rendait encore plus sexy, ce qui t’excitait. Lorsqu’il lécha sa lèvre inférieur, tu as presque cru que ton cœur venait de battre.
« Très bien termine ton dossier, je vais rester ici, avec toi. » Eren reparti récupérer son verre alors que tu t’asseyais sur un sofa non-loin d’où tu étais. Puis la phrase qui sorti de la bouche d’Eren... Tu n’en revenais pas. Il était soulagé que tu ailles bien ? Comme s’il s’inquiétait avant... Cela confirmait ce que tu pensais. « Merci de t’inquiéter Eren, je suis aussi content que tu ailles bien. »

Puis la discussion prit un autre tournant, te reprochant de venir quand tu en avais envie malgré ses interdictions. Mais tu n’en avais que faire, il pourrait dire tout ce qu’il voudrait, cela ne changerait rien, tu viendrais le voir, encore et toujours. Car c’est plus fort que toi, tu as besoin de le voir. « Je n’arrêterai jamais Eren. Tu peux dire ce que tu veux. Tu ne peux rien faire pour m’arrêter. Si ça te dérangeait tant que ça, tu pourrais très bien t’en prendre physiquement à moi. » Il pourrait t’attaquer, te faire du mal. Il savait que la magie était une de tes faiblesses. Pourquoi avait-il donc dit ça, encore ? Eren s’approcha de toi, son verre à la main. Il t’invita à te servir au mini-bar, mais il n’avait pas dit quoi. Tu avais envie de te servir oui, mais pas un verre. À l’aide de ta rapidité vampirique, tu arrivas juste en face lui et vis la surprise dans ses yeux. Tu n’en avais que faire d’aller te servir un verre. Tu pris délicatement son verre des mains et termina cul-sec le reste d’alcool. « Ce n’est pas de l’alcool que je veux, Eren. » Tu jetas par-dessus ton épaule le verre qui vint s’exploser au sol. Tu poussas le bel avocat de ta main droite petit à petit. Derrière lui se trouvait son siège. Tu le repoussas pour qu’il s’assied dessus. « Tu m’as dit de me servir. Je me sers. » Tu vins le chevaucher, t’asseyant sur ses jambes. Tu déposais tes lèvres sur les siennes, ta langue entra en contact avec la sienne, une danse commença alors. Un baiser langoureux.
Tu savais qu’il ne se laisserait pas faire, tu t’expulsas après quelques secondes, te remettant debout, reculant. Tu léchais tes lèvres de sa divine salive.

L'avocat se perd dans ses émotions. Mélange de colère, nervosité et plaisir. Un cocktail explosif que le sorcier ne parvient pas réellement à gérer. Par dessus ces émotions, le soulagement de le voir en un seul morceau. Il sait, mieux que personne, que les vampires peuvent être traquer, disparaître. Intérieurement, il redoute de ne plus voir l'audacieux vampire débouler chez lui. Néanmoins, le repousser fut une forme de protection. Lui, le sorcier, il ne peut pas s'amouracher d'un vampire. C'est en dehors des règles, peut-être même de ses principes. Il soupire, fortement quand Soren s'adresse à lui. Cette maudite arrogance qui a le don de le faire vriller. « Ton comportement n'aide personne. » Dit-il sans doute un peu trop sèchement. Pourquoi lui répondre puisque le vampire s'entête à souffle le chaud comme le froid. Hors de question pour l'avocat d'admettre qu'il lui ment. « Nul part. » Répliqua Eren tout aussi rapidement que le sous-entendu fut tombé. Cependant, son envie fut plus forte. Il avait envie de plonger sa langue dans sa bouche pour sentir sa langue tourner autour de la sienne. Il avait envie d'user de sa langue pour couvrir le corps du vampire aux traits juvéniles. Le lécher de part en part pour sentir ce corps froid vaciller et le voir perdre tout sens de la raison. Les images sont belles, excitantes mais l'homme ne compte pas céder. Un vampire et un sorcier, hérésie. S'il osait, il parlerait même de blasphème. Par chance, sa croyance va à la nature. Et, un vampire na nullement sa place dans la création naturellement.  

Pourquoi sa jalousie parvient à lui plaire. Le voir l'exprimer. Ce corps qui vient se plaquer contre le sien. Les mots que Soren souffle à son oreille. Un rictus qui se dessine sur ses lèvres et son foutu cœur qui ne veut pas battre correctement. Il aurait pu le repousser par usage de la magie. L'avocat sait que le vampire peut percevoir la moindre variation des battements de cet organe qui lui sert de pompe pour le maintenir en vie. Il soupire fortement. Perdu entre agacement et plaisir. « C'est une menace Soren ou tu essaies de me dire quelque chose ?. Dans tous les cas, je suis libre de faire ce que je veux. » Néanmoins, tout en restant impassible, l'avocat ne peut que jubiler. Sentant ô combien ce vampire est attaché à lui. Grosse erreur. L'ordre n'est en rien respecté. Eren essayait de prendre sur lui pour ne pas le foutre dehors. Ne pas hurler afin de lui dire des choses qu'il ne penserait pas. Il ne disait pas grand chose face aux provocation du vampire. Il admit juste être soulagé de le voir en un seul morceau. Ce qui ne manqua pas de faire plaisir à celui qui semble plus jeune que lui. « Je le pense vraiment Soren. Tu dois être prudent. » Si encore, un vampire peut l'être mais le sorcier, lui, se comprenait. Il ne veut pas apprendre le pire le concernant. « Arrêtes, ne m'y obliges pas. » Lui dit le grand brun en le fixant d'un regard intense. Il ne veut pas en arriver là. Il se refuse d'user de magie contre lui, sur lui, juste pour le maintenir loin de lui. D'ailleurs, Eren veut il vraiment le savoir loin de lui. Il se montre froid, distant mais la vérité est tout autre.

Dans un déplacement rapide, Soren se retrouve devant lui. Venant saisir son verre qu'il vide cul sec. Ce même verre qui se brise sur le mur. Cette main sur son torse qui le pousse jusqu'au moment où il se retrouve assis dans ce fauteuil. Le vampire qui lui monte dessus et là, délivrance absolue que de sentir ses lèvres sur les siennes. La langue froide du suceur de sang dans sa bouche. Les langues qui dansent l'une autour de l'autre. Les grandes paluches du sorcier qui vont et viennent dans le dos de Soren. Il fini même par en égarer une sur la fesse de celui qui lui semble si jeune. Son regard ne le lâche pas quand il se recule. Il soutient ce regard de défiance à son égard. L'avocat secoue sa tête. Lui aussi vient à se lécher sa lèvre inférieure tant il ne s'était pas attendu à autant d'envie chez le vampire. « Fais pas l'enfant Soren, je n'aime pas ça. Tu sais très bien de quoi je parlais. » Le sorcier se lève. Il grogne. L'esprit paumé, embrumé. Ne pas craquer. Le foutre dehors. Dans un pas, il attrape le vampire par la taille pour le plaquer contre lui. Il penche sa tête et à son tour vient planter sa langue dans la bouche du plus petit pour l'embrasser. Une main dans le creux de ses reins. La seconde sur sa joue. Bouche contre bouche. Il se recule. Dépose son front sur le sien. « On ne peut pas Soren ! mais ... » Que veut il lui dire ?. Quelle sentence va tomber ?. « Que dirais tu que pour ce soir, tu restes avec moi. Je termine ce dossier et on rentre. » D'ailleurs, est ce que le sorcier se rendait compte qu'il ne l'a pas lâché ? qu'il le tenait contre lui, dans ses bras.